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Résumé : MAITRE incontesté de la psychologie animale, Konrad Lorenz ne dédaigne pas de se pencher sur les animaux les plus familiers, comme le prouve l'ouvrage dont la traduction française vient de paraître sous le titre : Tous les chiens, tous les chats. Nous retrouvons dans ce livre la méthode d'observation qui a fait la célébrité de Lorenz : pour lui, la moindre mimique, le plus léger frémissement d'oreille ou de queue, permettent de deviner les sentiments d'un animal.
Pour bien comprendre le comportement du chat et du chien, il faut constamment garder à l'esprit que ce sont des animaux domestiques. Lorenz considère que la vassalité du chien a deux sources différentes. D'une part, cet animal conserve toute sa vie un caractère juvénile grâce auquel il demeure attaché à son maître comme à une mère. D'autre part, la loyauté que les chiens sauvages de jadis manifestaient à leur chef de meute s'est transférée, chez les sujets domestiques, sur la personne du maître.
Lorenz consacre un chapitre aux relations qui unissent les chiens et les enfants. Il est, en effet, bien connu que les chiens tolèrent, de la part des enfants des taquineries qu'ils ne supporteraient pas si elles leurs étaient infligées par des adultes. Mais l'enfant ne doit pas dépasser une certaine limite, sinon le chien se dérobe. Lorenz estime que de cette façon l'enfant acquiert le sens de la mesure, et que la compagnie d'un chien augmente sa délicatesse. Il rapporte à ce sujet qu'en Biélorussie les rues des villages sont parcourues par d'étranges bandes mixtes formées d'enfants et de chiens.